Les athlètes qui s’entraînent sur de courtes distances favorisent le développement des fibres musculaires de type II, à contraction rapide. A contrario, l’exercice sur des plus longs parcours encourage la création de fibres de type I, à contraction lente.
Le diamètre des fibres de type I étant plus petites que celles de type II, les différences en matière d’entraînement ont une répercussion au niveau esthétique : le physique des marathoniens n’a rien à voir avec celui des sprinters.
Les premiers paraissent maigres tandis que les seconds sont athlétiques, toniques, avec des muscles galbés. Comme leur masse musculaire est plus importante, leur taux de graisse corporelle est paradoxalement aussi plus faible que celle des marathoniens.
Non seulement le sprint favorise le développement de la musculature, mais il possède également d’autres vertus intéressantes :
- amélioration de la VO2max, donc de la santé cardio-vasculaire et de l’espérance de vie
- regain d’énergie et meilleure faculté de récupération
- diminution du cortisol (hormone du stress)
- amélioration des performances aérobiques (endurance) et anaérobiques (force)
Pour pratiquer le sprint :
- commencer par un échauffement de 5 à 10 minutes en courant à faible intensité
- effectuer un sprint à effort maximal durant 10 secondes
- se reposer ou marcher durant 30 secondes
- recommencer au point 2 (10 sprints au total)
À pratiquer une fois par semaine, à côté des autres formes d’entraînement cardio-vasculaire (trail, marche, vélo, rucking, tabata, natation, rameur…).
Au total, avec le sprint et les activités précitées, ne pas dépasser trois sessions hebdomadaires, afin de permettre au corps de récupérer avant les séances de musculation.